La fusion intercommunale ? Le conseil municipal du 30 novembre a voté :

Publié le par Unis pour Courpière

Le Préfet de Région consulte les Conseils Municipaux sur un périmètre de regroupement dans une grande Communauté de Communes (15 000 habitants au minimum), qui s’appliquera obligatoirement après le 1er janvier 2017. Nous ne pouvons pas nous y opposer, seulement donner notre avis sur les Communes avec qui on nous regroupe.

Le périmètre proposé regroupera 38 000 habitants et 30 communes autour de Thiers.

Notre Conseil a voté favorablement sur le périmètre proposé (tout en regrettant que Peschadoires et Lezoux n’y soient pas associées) et en émettant des réserves importantes :

  • Oui, si la grande Communauté n’entrave pas la libre administration de la Commune, si elle est librement consentie et mutuellement avantageuse (comme on l’a fait en se regroupant pour la saison culturelle « Les jeunes pousses »).
  • Oui, si elle ne nous prend pas nos compétences et nos moyens de les exercer.
  • Oui, si à terme elle ne fait pas disparaître la Commune et le Département, qui sont les bases de notre République depuis la Révolution Française.

La Commune et le Département permettent aux services publics d’exister, au bénévolat associatif de fonctionner, ils améliorent notre cadre de vie quotidien. Ils nous permettent de former une communauté solidaire, si importante dans le contexte du chômage de masse et du terrorisme international. Ils sont l’échelon de l’Etat le plus proche des citoyens.

Pour revenir à la fusion qui nous est proposée : se regrouper autour de Thiers, c’est logique. Par exemple, on y envoie nos enfants pour y apprendre à nager, puis pour y préparer un Certificat d’Aptitude Professionnelle ou un Baccalauréat, on y va pour obtenir une carte grise, et les pompiers nous y emmènent quand on a besoin d’avoir recours aux urgences hospitalières… c’est notre bassin de vie !

Cependant, nous demandons de conserver la compétence « écoles » à l’échelon communautaire. En effet, depuis 1999, dans le Pays de Courpière nous avons construit une politique scolaire faite de liens tissés avec les enseignants, le personnel des cantines, les Agents Territoriaux Spécialisés des Ecoles Maternelles (ATSEM), le centre de loisirs, la Catiche, les producteurs locaux, les circuits courts… et cette qualité nous pourrions la perdre en revenant aux petits moyens d’une gestion isolée dans chaque école.

Publié dans Mandat Ch. Samson

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