SUITE DU CONSEIL MUNICIPAL DU 2 JUIN 2020 – BUDGET 1ère PARTIE DE L’INTERVENTION DU MAIRE

Publié le par Unis pour Courpière

 « Cette année, nous sommes obligés de voter le budget 2020 avant le 31 juillet, mais nous avons préféré le soumettre dès que le déconfinement  a permis de réunir la Commission des Finances et le Conseil Municipal afin de ne pas retarder davantage la reprise économique et les règlements aux entreprises des différents chantiers.

 

La Dotation Globale de Fonctionnement s’élève en 2020 à 643 939 euros, elle est en baisse, même si la Dotation Nationale de Péréquation et la Dotation de Solidarité Rurale bourg centre sont en augmentation.

Depuis 2018, nous avons perdu la fraction de la Dotation de Solidarité Rurale cible (DSR cible) puisque, sans notre richesse ait beaucoup bougé, nous sommes passés au-dessus du seuil des 10 000 communes les plus pauvres de notre taille démographique.

Cela nous enlève 128 040 euros au final/an par rapport aux budgets antérieurs, ce qui est énorme.

 

Par ailleurs, la Communauté de Communes,  qui se retrouve avec des revenus d’impôts locaux remplacés par des impôts nationaux qui dépendent de la conjoncture économique, risque d’avoir du mal à boucler son budget 2020, et surtout 2021, il faut s’attendre à ce qu’elle sollicite l’aide des Communes qui composent « Thiers Dore et Montagne » à travers le pacte financier et fiscal dans un avenir proche .

 

Quant au COVID 19, qui a contraint l’Etat à trouver de l’argent pour faire face aux besoins des hôpitaux et pour éviter une crise économique sans précédent, il faut bien constater avec l’Association des Maires de France que « c’est à travers l’action des territoires que le pays gère la crise », que « les  Maires sont placés en première ligne des responsabilités » et que « les Collectivités assurent un service public essentiel .

 

En effet, avec l’aide des Conseillers Municipaux et du personnel communal, nous multiplions les initiatives : contacts téléphoniques, aides aux courses, livraison des repas à domicile, colis et soutien alimentaire pour les familles en difficultés, accueil des enfants des personnels mobilisés par la gestion de la crise sanitaire, prime aux agents qui ont fait face à un surcroit d’activité ou à des prises de risques, et aide aux plus petits entrepreneurs fragilisés.

Le soutien aux plus vulnérables a été et sera important : il est évalué à environ 35 000 euros dans nos prévisions budgétaires.

Autre dimension de notre gestion de la crise, les commandes de matériels manquants : masques, visières, gel, hygiaphones…estimés à 15 000 euros.

Ce bouclier social local est essentiel et a du être mis en œuvre dans l’urgence pour être efficace mais il va impacter lourdement notre budget de fonctionnement.

 

L’Association des Maires de France demande « une nationalisation des dépenses supplémentaires et de pertes  de recettes générées par la crise sanitaire, pour permettre aux Collectivités Locales de participer à l’effort de relance économique car nous sommes des leviers essentiels et pas une charge.

Cent quarante milliards ont été mis à travers les différentes lois de finances rectificatives.

Une balance tout à fait nécessaire.

Mais, les seuls, pour l’instant, qui ‘ont pas vu un centime qui leur soit alloué, sous quelque forme que ce soit, ce sont les collectivités territoriales ».

Certes, depuis cette déclaration, l’Etat a annoncé rembourser 50% de nos dépenses en masques tissu, mais selon un prix plafonné et sans les frais de transport. Affaire à suivre. »

Publié dans Mandat Ch. Samson

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