Bilan 2001-2007

Publié le par Unis pour Courpière

Edito

En 2001, nous nous sommes engagés à donner un souffle nouveau à COURPIERE.

Le bilan que nous vous présentons témoigne du respect de cet engagement, sans dérapage des finances communales.

Bien évidemment, nous n’avons pas la prétention d’avoir été parfaits mais nous avons mis toutes nos compétences, tout notre engagement pour aborder en même temps tous les aspects de la gestion communale.

En effet, il nous a fallu tout à la fois :
- Remettre à niveau les moyens administratifs et techniques pour permettre au personnel communal d’être plus efficace au service de la population.
- Engager les petits et grands travaux pour rattraper le retard constaté, en particulier dans les villages, et commencer à doter notre commune des équipements dont elle a besoin aujourd’hui.
- Mener d’importantes études permettant une maîtrise du développement à moyen et long terme et à une meilleure connaissance de l’état de nos réseaux d’eau et d’assainissement.

Nous voulons remercier vivement les très nombreux Courpiérois qui, d’une
manière ou d’une autre, ont contribué aux multiples interventions touchant la vie quotidienne dans les villages ou les quartiers, ont participé à l’évolution d’études ou de projets importants.

Pendant ce mandat, toute une équipe d’élus s’est forgée une solide expérience de gestion et de travail collectif, ainsi qu’une bonne maîtrise des dossiers.

Nous avons tissé avec les services de l’Etat,  les parlementaires, les élus et les
services des collectivités territoriales partenaires, des liens dont les retombées
sur COURPIERE ont été importantes.

Avec votre confiance renouvelée, nous pourrons poursuivre, avec vous, cette marche en avant.

            Pour la liste undefinedMaurice ZELLNER


Courpière solidaire…

SOLIDARITE, un des mots clés de notre gestion, souvent perçu dans le sens de l’aide sociale, de l’action caritative. C’est bien normal en ces temps de difficultés croissantes pour les jeunes et les familles, en terme d’emploi, de pouvoir d’achat. Nos aînés dont les retraites et les pensions augmentent moins vite que l’inflation ont fait l’objet de toute notre attention.
Nous avons donné tous les moyens au Centre Communal d’Action Sociale (CCAS) pour accompagner les personnes les plus en difficultés, non pour les assister mais surtout pour leur donner «le petit coup de pouce» qui redonne confiance.
SOLIDAIRE, c’est aussi s’intéresser au développement équitable de notre commune, entre les villages, les faubourgs et le bourg. SOLIDAIRE, c’est apporter à toutes les familles, aux différentes générations, des réponses adaptées à leurs besoins. SOLIDAIRE, c’est enfin associer les différentes communautés à toutes les activités communales, c’est élargir nos relations internationales vers des communes de leurs pays d’origine.


> enfance jeunesse

Malgré le transfert des compétences du relais assistantes
maternelles, du périscolaire et du centre de loisirs auprès de la Communauté de Communes durant  ce mandat, la commune est intervenue dans ce secteur qui concerne le quart de la population de COURPIERE en consacrant 800 000 €uros depuis 2001 et en participant activement à la définition d’une politique enfance-jeunesse intercommunale.
En 2001, nous nous étions engagés à la construction d’une structure multi-accueil de la petite enfance et d’une maison des associations.
Après avoir constaté l’état de vétusté des locaux pour la vie associative, nous avons priorisé le projet de l’Espace COUBERTIN, et nous avons sagement différé le projet de pôle petite-enfance.
A ce projet, ont été associés de nombreux Courpiérois. Un comité de pilotage d’une trentaine de personnes a été constitué avec des professionnels, des parents, des assistantes
maternelles. De multiples visites d’équipements équivalents ont été organisées dans tout le département.
Ce pôle petite-enfance répondra à tous les besoins des petits et de leur famille : une crèche permanente, une halte-garderie, des locaux pour le Relais Assistantes Maternelles (R.A.M.), et pour la Protection Maternelle et Infantile (P.M.I.) une ludothèque.
De plus, conçu avec un double objectif de Haute Qualité Environnementale et Haute Qualité Energétique, cet équipement sera le premier  en Auvergne à être « passif », c’est-à-dire sans consommation énergétique.

> maison de retraite

En 2001, le projet de rénovation de la maison de retraite était validé dans son principe par la municipalité précédente mais deux gros problèmes subsistaient.
L’un représentait un conflit avec l’organisme de retraite qui gérait le Château des Rioux, suite à un legs de Monsieur COUZON. Cet organisme voulait arrêter cette gestion et revendre la propriété à la municipalité qui souhaitait en faire un deuxième site pour la maison de retraite.
Plusieurs désaccords sont apparus dont celui du prix de vente, d’où un conflit assez grave et des actions de justice engagées.
Au-delà de cette question, il nous est apparu que la difficulté première était l’idée d’utiliser le Château des Rioux pour les personnes âgées.
Il s’agit en effet d’une bâtisse complexe, éloignée du centre bourg,  dont l’entretien aurait pesé très lourd dans le budget de la maison de retraite et dont la restructuration aurait coûté très cher pour respecter les normes en vigueur.
Avec deux sites, la maison de retraite aurait été obligée de doubler certains postes, d’où une incidence sur les prix de journée des résidents.
Nous avons donc jugé plus raisonnable de concentrer tous nos efforts sur la maison de retraite
de l’Avenue de Thiers., en plein centre ville.
Nous avons aussi réglé le 2ème problème : la Déclaration d’Utilité Publique qui visait l’expropriation des jardins COULHON. Une discussion amiable a tout de suite abouti et permis le démarrage rapide des travaux.

Aujourd’hui, sous la Direction de Mme OPE, l’EPHAD des « Papillons d’Or » est classé parmi les meilleures maisons de retraite du département. Elle continue d’ailleurs à se projeter dans le futur pour toujours mieux répondre aux besoins de nos aînés.


Courpière dynamique…

La compétence économique ayant été transférée en 2000 à la communauté de communes, nous l’évoquerons plus loin dans ce bilan.Quant à la vitalité commerciale, nous l’avons accompagnée, avec la communauté de communes, en répondant toujours positivement aux initiatives de
l’Association des Commerçants et Artisans. Nous suivons très attentivement l’évolution des petits commerces et nous sommes aujourd’hui en discussion avec plusieurs investisseurs pour l’ouverture de nouvelles boutiques. Nous avons également le souci permanent de privilégier nos achats communaux dans les commerces de Courpière.
Quant à la gare, plusieurs propositions ont été étudiées mais ont du être abandonnées. Nous avons donc lancé, en liaison avec la Chambre de Commerce et d’Industrie et le Conseil Général, l’étude de sa réhabilitation.
LE DYNAMISME, c’est aussi la vitalité de la vie associative.
L’engagement pris en 2001 a été tenu : la plupart des associations disposent maintenant de locaux modernes et fonctionnels. Elles perçoivent leurs subventions sur la base de critères transparents. En coopération avec le Comité d’Animation Courpiérois (CAC), des forums sont organisés en début d’année scolaire.
LE DYNAMISME, c’est enfin l’effort de la commune pour multiplier les initiatives et les fêtes en direction de tous les publics, pour développer la bibliothèque et le cinéma et pour initier des saisons culturelles auxquelles ont participé de nombreux Courpiérois, en particulier les enfants.


> la bibliothèque

La bibliothèque ne correspondait pas aux critères établis par le Ministère de la Culture, tant pour la superficie utilisée, que pour le budget consacré à l’achat des livres et la qualification du personnel.
La municipalité a donc entamé  une progression vers ces critères :  rénovation complète des locaux, création d’un espace enfant, mise en place d’une journée réservée aux écoles, séances de contes, ateliers, expositions. Le budget acquisition a triplé depuis 2001. La qualification du personnel a permis l’informatisation et la gestion de l’ensemble du stock de livres, avec l’aide des bénévoles.

> le cinéma

L’association qui gérait la salle a été remplacée par une régie où siègent des élus et des passionnés de cinéma.
Le nombre de projections est passé de 3 à 5 séances hebdomadaires avec 2 films
programmés. Plus de 8.000 entrée sont enregistrées chaque année.

> la saison culturelle

En 2003, une saison culturelle a été mise en place en partenariat avec le Conseil Général, la Communauté de Communes, l’Office du Tourisme, avec la volonté de toucher tous les publics, et en particulier la jeunesse. Les associations locales y contribuent activement comme ACP ou les associations musicales. Plus de 20 000 participants ont été comptabilisés depuis sa mise en place.
En 2007 et en début d’année 2008, le thème phare du réchauffement
climatique et de la protection de l’environnement a d’ores et déjà obtenu un franc succès.

> concours maisons fleuries et décorations de Noël

Ces concours dont les participants augmentent chaque année permettent de valoriser et de remercier celles et ceux qui participent à l’amélioration de l’image de la commune.

> développement des initiatives festives

Lancés par la FETE DE LA MUSIQUE, les MARCHES DU SOIR ont connu une fréquentation variable en fonction des animations proposées et de la météo.
Le MARCHE DE NOEL a obtenu cette année un énorme succès avec plus de 1500 visiteurs dans la nouvelle salle Jean Couzon (Espace Coubertin).
L’été, «CHEVALMANIA», créé en 2004, en partenariat avec les amoureux du cheval, a connu un fort développement pour devenir un événement incontournable au Parc Lasdonnas.
Depuis 6 ans, le salon ART’AMAT, regroupe tous les artistes amateurs qui le souhaitent.
Chaque année, la municipalité accueille les nouveaux arrivants en mairie autour d’un pot de l’amitié.

> espace Coubertin

La visite des locaux associatifs en 2001 a permis de constater que plus de 600 m² d’entre eux étaient dans un état de grande vétusté et n’étaient utilisés, pour certains, que quelques jours par mois.

- Le judo (plus de 80 adhérents), fonctionne encore dans une ancienne classe, sans douches, ni vestiaires, sans accueil pour les parents.
- La danse était obligée de partager un local avec les associations musicales.
- Les 200 pratiquants de tennis n’avaient pas de tennis couvert.
- Au stade Bonhomme, l’école de foot recevait dans des baraquements d’un autre âge et le club Senior risquait de ne plus pouvoir jouer au stade Gardette, les travaux exigés par la Fédération Française de Football n’étant pas réalisés.

N’insistons pas non plus sur l’état plus que vieillissant de la salle Couzon et de l’ancienne école d’agriculture de type Pailleron.
Avec le mouvement associatif, nous avons répondu à cette question simple :
faut-il «rafistoler» ou bien créer un équipement centralisé avec des locaux fonctionnels ?
Nous avons donc pris l’initiative de réaliser, en conformité avec nos capacités financières, un équipement répondant aux besoins et aux normes actuelles.
Déjà, plus de 6000 passages ont été comptabilisés dans la salle Couzon et le tennis couvert est en pleine activité. L’ensemble de l’Espace sera disponible au printemps et accueillera près de 1.000 personnes par semaine.


Courpière où il fait bon vivre…

En 2001, en prenant la responsabilité de gestion, nous avons constaté le manque de vision de développement de notre commune, de connaissances précises de l’état des réseaux d’eau et d’assainissement. Nous avons donc, tout en répondant aux besoins les plus urgents, dû mener une réflexion approfondie sur tous les enjeux de notre commune.
C’est ainsi que nous avons beaucoup investi pour rattraper le retard accumulé dans les villages et pour commencer à rénover les grands lotissements.
Nous avons écouté les demandes de la population afin d’améliorer les délais d’intervention.
Les questions d’embellissement et de propreté on fait l’objet d’une grande attention. Nous avons rénové le cimetière pour l’embellir et répondre à la demande nouvelle de colombarium et de jardin du souvenir.
Avec le Plan Local d’Urbanisme, nous nous sommes dotés d’une vision à moyen et long terme d’un développement local respectueux de notre environnement. Les études sur le schéma d’assainissement, sur le diagnostic de nos réseaux d’eau potable et sur la sécurisation des sources nous ont permis de connaître avec précision les investissements à réaliser dans les prochaines années. Nous avons mis en place une action en faveur de notre patrimoine : études sur les zones patrimoniales, sur la restauration complète de l’église St Martin tout en intervenant sur le petit patrimoine (fours, serves, croix…).


> équipements

- Achèvement de la restructuration de la mairie.
- Rénovation partielle de la salle d’animation
(cuisine, bar, sanitaires, éclairage, rideaux)
- Ouverture d’un nouveau local pour le relais assistantes maternelles.
- Travaux de chauffage de l’église et rénovation partielle de la toiture avec l’association diocésaine
- Construction d’un tennis couvert et d’un court extérieur.
- Rénovation de la bibliothèque.
- Création de l’espace multisports, rue F. BALL, près du centre de secours.
- Reconstruction du contrefort de l’église de Courtesserre et
rénovation de la façade.
- Transfert de la Trésorerie de COURPIERE.
- Rénovation et extension des ateliers municipaux.
- Rénovation partielle du camping et de la piscine municipale.
- Rénovation du stade BONHOMME.
- Création de l’espace COUBERTIN.
- Avec l’OPHIS, participation à l’environnement de l’immeuble de l’Avenue de la Gare, et à la rénovation complète de l’ilôt de l’Antiquité et de deux logements rue du Coq Gaulois.
- Installation de panneaux d’entrée de villages.

> travaux assainissement

564.700€ de travaux et d’études en vue d’améliorer le système d’assainissement collectif et les installations individuelles de la ville .

> eau potable

Il existe une situation d’inégalité à COURPIERE où cohabitent 3 réseaux avec des qualités et des prix d’eau différents. Nous nous sommes donc rapprochés du syndicat public de LA FAYE, qui puise aussi son eau dans le Forez, pour commencer à travailler ensemble, à mutualiser les compétences et les moyens techniques, afin d’utiliser les mêmes procédures.
486200€ de travaux et d’études en vue de la modernisation, la mise aux normes des branchements et des captages des sources du réseau communal.
Le remplacement des  derniers branchements en plomb est pratiquement terminé et nous avons changé plus de 400 vieux compteurs sur les 1500 que compte la régie communale.

> travaux de voirie

1.400.000€ de travaux de voirie et de reprofilage de chemins représentant près de 30 km de voirie et de chemins rénovés, concernant 30 villages et 15 rues du bourg.
Notre engagement de rattraper le retard accumulé par les villages a été tenu.
Nous avons même profité de l’arrivée du gaz à Puissauve pour enfouir tous les réseaux.
Durant ces dernières années, nous nous sommes rapprochés du centre ville, en commençant la rénovation complète des grands lotissements (Barbette est terminé, Les Rioux sont commencés et seront suivis par la Prairie Martel).
Nous avons aussi rénové entièrement l’avenue de Thiers en face de la maison de retraite, préfiguration de la rénovation de la place de la Libération.

> éclairage public

478.614 € de travaux ont pu être réalisés (avec l’aide du SIEG à hauteur de 60%) pour
moderniser et rénover l’éclairage de la ville et des quartiers : BARBETTE et  RIOUX, rue de la Paix, résidence du Pré de l’hospice. 81.000€ ont permis la mise aux normes et l’amélioration des illuminations de fin d’année plus économiques en terme d’énergie. Nous avons procédé à des opérations d’enfouissement des réseaux à Puissauve et avenue de Thiers au droit de la maison de retraite.

> prévention routière

140.000 € d’aménagements en vue de renforcer la sécurité routière à Courpière soit 20.000€ consacrés chaque année à cette priorité municipale visant à la protection des piétons et des scolaires et à la limitation de vitesse en agglomération et dans certains villages.
Le plan de circulation a permis de mieux rééquilibrer la part de la voiture et celle des piétons et de dégager des places de stationnement.

> petits travaux

Depuis 4 ans, la municipalité a mis en place un système d’alerte permettant à tous les
Courpiérois de signaler des dysfonctionnements dans l’espace public. Ils sont hierarchisés
chaque semaine par un collectif « travaux » réunissant élus et agents communaux.
Ce sont en tout mille interventions par an qui ont été recensées.

> RD 906

Lors du débat sur le Plan d’Aménagement et de Développement Durable, étape la plus importante du Plan Local d’Urbanisme (PLU), des remarques très fortes ont été faites sur la traverse de la RD 906. Une proposition de réaménagement a été retenue par le Conseil municipal et transmise pour information à la population, accompagnée d’un questionnaire sollicitant l’avis de tous.

L’idée de départ était simple. Sur cette traverse, perçue comme une déviation routière, il est comptabilisé, selon les saisons, entre 6.000 et 10.000 passages. Nous subissons donc tous les aspects négatifs, sans aucune retombée positive en terme commercial et d’attractivité, sans appel vers le centre ville.

Sur ces bases, nous avons entamé une étude de préfaisabilité pour en connaître tous les enjeux et sans attendre les résultats, nous avons tenu à en informer la population concernée.

Au-delà de l’utilisation politicienne qui en a été faite, il faut reconnaître que ces premières esquisses ont été interprétées comme trop importantes, trop ambitieuses et ont abouti à des blocages évidents.

Comme nous l’avons réaffirmé à plusieurs reprises, nous avons donc décidé de renoncer au projet global et la forme juridique qui
pouvait le porter :  la Zone d’Aménagement Concerté (Z.A.C.).

Nous continuerons à respecter cette décision, ainsi que l’engagement de ne pas toucher aux biens des propriétaires des pavillons d’habitation.

Restera la nécessité de continuer à réfléchir ensemble sur cette traverse de la RD 906, en particulier au carrefour des feux, afin de rendre la circulation plus fluide et de faciliter l’accès au centre-ville.

Partenaires…

Dans la communauté de communes du Pays de Courpière (CCPC) créée en 2000, le consensus a été parfois difficile à trouver tant les approches entre les communes sont différentes, mais il y a toujours eu le souci de répondre ensemble, le mieux possible, aux besoins exprimés par les habitants dans ses domaines de compétence.
En raison de l’importance des compétences transférées – en particulier l’enseignement et le ramassage des ordures ménagères - la Communauté de Communes est devenue une communauté de gestion plus que de projets.
Ce qui amène une grande vigilance sur l’évolution des frais de fonctionnement.

Gérer, c’est aussi établir des liens privilégiés, confiants avec le Conseil Régional, le Conseil Général, les parlementaires et l’Etat. Facilités par une conception commune de nos
missions d’élus, ces liens ont permis de recueillir des taux de subventions importants.



> à propos de l’emploi

En 2000, les Conseils municipaux, en décidant de créer la Communauté de Communes, ont transmis en même temps la compétence économique et commerciale – compétence obligatoire.
Depuis, c’est la Communauté de Communes qui perçoit la Taxe Professionnelle Unique, identique sur tout le territoire.
A l’instar de tout le bassin thiernois, Courpière a perdu beaucoup d’emplois productifs dans le textile, la coutellerie, et la sous-traitance, très marqués par la mondialisation financière qui tend à délocaliser massivement vers les pays à bas coûts salariaux. Les conséquences sont graves pour les salariés et pour tout le territoire.
Les élus locaux n’ont ni la responsabilité,  ni le pouvoir de décider de l’implantation d’une entreprise privée. Par contre, ils peuvent contribuer à créer les conditions extérieures pour qu’elles restent ou qu’elles s’implantent. C’est la raison pour laquelle la Communauté de Communes s’est attachée à revaloriser les zones d’activité comme celle de LACHAMP ou celle de LAGAT avec son extension. Plusieurs entreprises ont ainsi pu conforter leur implantation locale.
Les friches industrielles de COUZON et de CTI sont l’objet aujourd’hui de demandes
de réimplantation d’activités.
L’environnement des entreprises, c’est aussi toute l’offre du territoire en matière de réseaux (routiers, eaux, assainissement, informatique…), de logements, de commerces et de services, d’aménagement et de qualité de vie.
En cela, les actions de la Communauté de Communes et des Communes s’épaulent pour
rendre notre territoire le plus attractif possible. Il en est ainsi en liaison avec une association d’insertion professionnelle, de l’entretien des berges de la Dore et du petit patrimoine bâti.

Courpière participative…

Un de nos premiers actes a été de redonner à la mairie ses couleurs républicaines avec la pose du drapeau national et de la devise sur la façade.

Comme nous nous y sommes engagés, nous avons multiplié, sous toutes les formes possibles, les points de rencontre et de débats avec la population, que ce soit pour des décisions concrètes dans les villages ou les quartiers ou pour des orientations plus générales comme le Plan Local d’Urbanisme.

Pour y parvenir, nous avons donné une toute autre dimension au bulletin hebdomadaire, passé de 1400 à 2700 exemplaires, et au bulletin bilan chaque année. Nous avons amorcé l’édition d’un bulletin pour les enfants et les jeunes.
Nous avons convié nos concitoyens à débattre sur de multiples sujets.
Des commissions municipales ont été ouvertes à la population sur des thèmes particuliers. Des comités de pilotage, très représentatifs de la population, ont été mis en place pour suivre les études sur les zones patrimoniales, sur le Plan Local d’Urbanisme, sur l’Espace Coubertin, sur le pôle petite enfance.

Un site internet a été créé (15 762 connexions en 2007, 78 397 pages visitées). Il permet de fédérer plusieurs sources d’information et de fournir, via le téléchargement, un meilleur service à l’usager (démarches administratives, bulletin municipal, compte-rendu de Conseil municipal…). La mise à disposition de formulaires pour écrire au Maire et pour des demandes d’interventions des services municipaux, ouvre aussi la voie à une participation active et citoyenne.

Dès 2001, avant même que la loi ne soit étendue à toutes les villes de plus de 3500 habitants, nous avons mis en place de nouveaux droits pour l’opposition municipale. Nous regrettons d’ailleurs qu’elle ne les ait pas complètement utilisés.
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