CINEMA - DESINFORMATION - PROTESTATION
Suite à cet article, M Imberdis nous a confirmé que le 12 juillet il n'avait pas assisté au Conseil municipal et qu'il n'avait pas tenu les propos qui lui sont attribués. C'est une erreur, nous a t-il dit !
Afin de vous laisser apprécier l'objectivité du correspondant local de La Montagne, nous publions, ci-dessous, l'extrait du procès verbal (adopté à l'unanimité) auquel il est fait référence.
Bonne lecture !
Vous pouvez prendre connaissance ici du courriel de protestation qui a été adressé au journal La Montagne.
CONSEIL MUNICIPAL 12 JUILLET :
Question : « Selon nos informations, le cinéma de Courpière est en grand danger puisqu’aucune intervention n’est prévue pour le numériser avant la fin de l’année, date butoir à partir de laquelle les films ne seront plus sur bobine.
Comment se fait-il qu’aucun débat n’ait eu lieu en commission ou dans le conseil alors que le cinéma fait partie des équipements culturels de notre commune contribuant à son animation et son attractivité ? »
Monsieur le Maire rappelle qu’il a rencontré Luc SAINT ANDRE le 8 Novembre dernier et celui-ci lui a donné comme date de passage au numérique 2015. A cette date des devis étaient déjà prêts pour la réfection des murs : 22 000€, pour la machinerie : 74 000€ , mais et compte-tenu du nombre important de travaux à entreprendre, rien n’a été arrêté pour la salle de cinéma.
Monsieur VACHERON précise qu’un membre du comité, rencontré récemment, lui a fait part de l’intention des distributeurs de films de cesser dès la fin décembre 2012 leur livraisons de bobines dans les salles non équipées. Cette décision semble surprenante compte-tenu du nombre de salles qui doivent ne pas être équipées à ce jour.
Monsieur SERIN reconnait qu'il y a danger mais explique que le passage au numérique implique la mise aux normes de la salle ce qui financièrement peut être estimé à 100 000 euros de matériel et 150 000 euros pour la salle. Il annonce que le budget ne permet pas un tel investissement et qu'il faut trouver une autre solution. Il regrette que l'on ne se soit pas posé le problème de cette salle il y a huit ou dix ans alors que l'on savait déjà qu'elle n'était pas aux normes. Il informe que suite à l'interpellation de l'opposition, il va revoir Luc SAINT ANDRE à qui il a demandé, en 2009, des informations concernant le subventionnement, qu'il lui réclame depuis.
Monsieur ATGER rappelle qu'il y a deux ans que l'opposition a déjà soulevé le problème et Monsieur FONLUPT précise que lorsque il était adjoint à la Culture le problème avait déjà été abordé et qu'une étude avait été réalisée en 2006/2007. Il déclare « on a eu les mêmes discussions et les mêmes problèmes que vous, on avait envisagé de trouver une solution, mais on a été arrêté par le résultat des élections». Aujourd'hui, il pense que s'il n’y a plus de bobines fournies à Courpière, les gens seront obligés d’aller à Thiers ou à Clermont et qu'il faut le dire clairement. Monsieur SERIN prend acte de la déclaration de Monsieur FONLUPT qui a eu la sportivité de dire nous on ne l’a pas fait.
Résumant la problématique et s'appuyant sur les chiffres avancés par Monsieur SERIN, Monsieur CHAZELLE considère qu'un tel investissement n'est pas raisonnable et qu'il faut fermer cette salle.
Madame BESSON est contre cette fermeture et Monsieur SERIN, tout en disant souhaiter conserver cet équipement, pense qu' à l’heure actuelle il vaut mieux affecter les 150 000 à 200 000 euros à la voirie.
Sans vouloir polémiquer, Monsieur ATGER, pense qu'il faut être sérieux et ne pas toujours faire référence à l'équipe précédente. Il rappelle à Monsieur SERIN qu'il est aux responsabilités depuis quatre ans et qu’on parle du cinéma depuis cette date. Monsieur SERIN indique que d’autres choix ont été faits. Monsieur ATGER constate qu'aujourd'hui on arrive à la date butoir et que l'absence de projet nous conduit, de fait, à la fermeture de cet équipement. Il fait remarquer que Monsieur CHAZELLE a au moins la franchise de le reconnaitre.
Monsieur SERIN s’étonne des propos de Monsieur ATGER au sujet d’un rendez-vous que Monsieur SAINT ANDRE ne pourrait obtenir ; il rappelle qu’il est présent tous les jours à la Mairie et il précise que c’est lui, qui est demandeur de ce rendez-vous qu’il ne l’a toujours pas obtenu.