CONSEIL MUNICIPAL DU 6 DECEMBRE 2013
L'absence de maitrise de la plupart des dossiers abordés nous a laissé l'impression que l'équipe était déjà partie, laissant le bateau à la dérive.
Compte rendu de la séance précédente :
Si Monsieur Serin a bien voulu nous expliquer le fonctionnement des services de la Trésorerie il n'a pas souhaité que ses propos soient mentionnés au PV, propos qu'il prétend pourtant assumer !
Concernant les données financières figurant sur le compte rendu, différentes de celles envoyées à la sous préfecture, Monsieur ne se souvient plus, est il déjà ailleurs ?
Délégations du Maire :
La construction des toilettes de l'avenue de Thiers, qui pour mémoire à été réalisée à notre demande, a du faire l'objet d'un avenant pour agrandir le local suite au passage de la commission d'accessibilité handicapés. Cette difficulté , qui a bien sûr un cout financier illustre parfaitement l'absence de maitrise des procédures et l'improvisation de l'équipe en place.
Règlement intérieur du personnel communal :
Ayant refusé de consulter le personnel avant de soumettre ce projet au conseil municipal, M Serin a été obligé de revoir sa copie sous la pression du personnel et c'est ainsi qu'il nous a proposé une deuxième délibération. Droit dans ses bottes mais ventre à terre, le ridicule ne tue pas !
Tarifs de location de salles pour 2014 :
Il y a quatre ans, ce qui nous semblait être qu'une erreur dans la manipulation des tableaux s'est transformé au fil des ans, avec le refus de tout remettre à plat et avec les bricolages annuels, en résultats qui dépassent l'entendement. Sur des bases erronées mais empêtré dans ses chiffres et ses contradictions M Serin a cependant voulu, en fin de règne, favoriser certaines catégories.
C'est ainsi que pour la salle du cinéma REX les tarifs ont été revalorises, pour les manifestations commerciales de 1,8% mais pour les associations de 4,5% !
Concernant la salle d'animation, outre les tarifs 2013 communiqués pour mémoire qui ne correspondent pas à ceux qui avaient été votés l'an dernier (faut il en déduire un bricolage en cours d'année ?) M Serin a, par exemple, décidé de facturer le chauffage à une entreprise 51€ mais 72€ aux associations, qu'il aime pourtant bien !
Pour la salle Jean Couzon, c'est le coup de grâce, il ne change pas les tarifs pour les associations mais il les diminue de 48% pour les séminaires et les locations commerciales.
Demandes de subventions pour la reconstruction du rempart :
Les travaux vont commencer sur la base d'une seule solution technique à coût très élevé sans que les questions de propriété ne soient éclaircies, sans que les propriétaires des parcelles concernées aient donné leur accord. M M. Serin et Imberdis, très fébriles, veulent passer en force alors que cela fait trois ans que le sinistre a eu lieu. Nous en avons confirmation avec le choix de ne pas passer par le permis de construire alors que l'ampleur des travaux et leur coût le justifieraient.
Ils évitent ainsi en apparence les recours légaux mais en réalité posent des bombes à retardement dans les procédures contentieuses.
Nous comprenons mieux les raisons qui les ont conduit à suivre, dans le plus grand secret, l'évolution du dossier sans nous associer alors que nous n'avons jamais instrumentalisé le rempart à des fins politiciennes.
Enfin, si les demandes de subventions sont toutes légitimes, solliciter l'Etat pour une subvention de 200 000€ ne nous parait pas être à la hauteur des enjeux et dans ce domaine aussi on ne peut que déplorer l'inertie de l'équipe en place et à ce titre, le contraste avec nos voisins de Thiers est saisissant: suite aux intempéries exceptionnelles des 7 et 8 aout 2013 reconnues catastrophe naturelle, la ville de Thiers prétend pouvoir bénéficier d'un fond de solidarité de 35% du coût des travaux de remise en état et a sollicité cette aide le 11 octobre 2013 soit deux mois après. A Courpière, trois ans après, on réfléchit (!) et cette aide n'a toujours pas été demandée. Le montant des travaux étant de l'ordre de 3 000 000€, c'est 800 000€ potentiels que M Serin préfère compenser par l'emprunt. Emprunts qui au final seront payés par les Courpiérois au détriment d'autres travaux : voirie, réseaux d'eau et d'assainissement dont on préfère boucher les trous comme récemment dans l'avenue de la gare.
Questions diverses posées par " Unis Pour Courpière" :
Emplois d'avenir :
Le forum organisé récemment à la Grande Halle d'Auvergne a mis en évidence une forte mobilisation, y compris des collectivités territoriales, pour l'emploi des jeunes.
Au niveau de notre commune pouvez vous nous indiquer quels sont les besoins et les activités éligibles à ce type d'emploi que vous avez identifiés ?
Pour une fois, notre question n'a pas été malvenue et M Serin, calmement, nous a informé que trois emplois d'avenir ont potentiellement été identifiés et peut être un quatrième dont les modalités d'embauche restent à définir.
Passage piétons Antonius Delaire :
L'aménagement récent du cheminement piétonnier Antonius Delaire suscite plusieurs interrogations :
Pensez vous que sa réalisation, en dehors des règles de l'art (décaissement, pose d'un géotextile, empierrement, compactage...) soit de nature à faciliter l'entretien et pérenniser ce passage ?
La largeur de ce cheminement vous parait elle en adéquation avec la fréquentation ?
Pensez vous que ce passage peut être utilisé confortablement par des personnes avec poussettes et trouvez vous normal qu'il ne puisse pas être emprunté les jours de pluie ?
Pourquoi l'avoir interdit aux personnes à mobilité réduite ?
Devant la réalité des faits mais faute d'arguments crédibles, notre question a été jugée polémique et bien sûr les élus n'y sont encore pour rien !
Pour M Imberdis ce sont les services techniques qui n'ont pas jugé nécessaire de poser un géotextile et le gravier a été roulé donc circulez, rien à voir.
Quant à M Serin grand défenseur de l'environnement, il ne veut pas de macadam !
Concernant les autres réactions, on a touché le fond : le gravier a bien été mis à même le sol mais après avoir tondu le gazon ; de toutes façons, c'est le lot de tous les chemins, lorsqu'il pleut on ne peut pas les emprunter !
Alors que ce passage devait faciliter la vie des usagers et en particulier des enfants pour rejoindre l'école en toute sécurité, l'absence de bon sens transforme cette réalisation en parcours du combattant avec des poussettes qui ne peuvent pas rouler et des enfants qui doivent s'équiper de bottes, les jours de pluie, pour franchir les passages inondés.
Sans vouloir les avouer, des modifications vont forcément être apportées et c'est encore un exemple de "gestion raisonnée" qui, en entretien et au final, va couter cher au contribuable à l'image de l'implantation des lampadaires au pied des arbres dans le même secteur.
Le compte rendu intégral de la séance est ici