LE SPORT ET LA CULTURE

Publié le par Unis pour Courpière

Une  habitante nous a adressé une remarque dans laquelle elle relève la contradiction qu’il y aurait entre notre action pour réduire les dépenses de fonctionnement comme pour l’éclairage public et le fait que nous arrosions les pelouses des stades.

 

L’arrosage des stades est-il une dépense inutile ?

Notre équipe municipale a hérité de toutes les installations communales. Depuis très longtemps, et comme la presque totalité des stades de France, le terrain de jeu est constitué d’une pelouse naturelle.

 

N’ayant pas l’argent pour en changer, nous devons entretenir cette pelouse en l’arrosant, en l’amendant, et en remplaçant les parties très piétinées (comme les surfaces de réparation pour le football). Sans cela, nous aurions vite des terrains de jeu impraticables et même dangereux, mettant en cause notre responsabilité, et surtout mettant en cause la pratique de centaines d’enfants et de jeunes qui, dans leurs clubs ou leurs établissements scolaires utilisent ces terrains. En outre, refaire complètement une pelouse dévastée coûte très cher ; il ne faut surtout pas en arriver là, faute d’entretien.

 

Le sport, comme la culture, ne sont pas des luxes inutiles mais des éléments fondamentaux de la santé, de l’équilibre, de l’épanouissement et de la réussite des individus.

 

Entretenir les installations (comme  vient de le faire la Communauté de Communes au gymnase Bellime par exemple) est la condition même de la mise en œuvre concrète de nos orientations, en particulier en faveur des enfants et de la jeunesse de notre territoire.

De manière plus globale, nous avons affirmé cette attitude en adoptant au Conseil Municipal du 26 septembre 2016  le soutien à la candidature de Paris pour les Jeux Olympiques et Paralympiques de l’été 2024. On sait bien que cela impulsera la pratique sportive dans tout le pays.

Bien sûr, toutes ces orientations ne nous conduisent pas à relâcher nos efforts constants pour économiser tout ce qui peut l’être.

C’est la raison pour laquelle nous débattons aussi avec le club de football, le club de rugby, le club de handball ou l’association du tennis pour minimiser le plus possible les charges de fonctionnement (les éclairages de salle oubliés, les tontes, les arrosages..).

Sachez aussi que le stade Bonhomme, lui, est arrosé par l’eau de pluie récupérée dans une cuve.

                                                                                                                     La Municipalité

Publié dans Mandat Ch. Samson

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